... le potentiel de la culture

l equitation traditionnelle

 

Fiche projet

  • Démarrage: Lundi 01 Octobre 2018
  • Fin: Mardi 01 Octobre 2019
  • Régions concernées: Le KEF, Kasserine et Manouba
 

Partenaires

Le Projet

Dans le cadre de son Programme de réhabilitation de l'équitation traditionnelle tunisienne, et en vue d'encourager la contribution du secteur public à cet effort (les institutions publiques pouvant éprouver des réticences à collaborer avec une structure syndicale), l'USIC a encouragé dès 2014 la création de l'association Al Adiyat dont l'unique mission est la sauvegarde et la valorisation du patrimoine équestre tunisien.

Le projet consiste à effectuer l’inventaire des techniques et des savoirs traditionnels en rapport avec l’équitation traditionnelle à partir d’un travail de terrain dans trois régions réputées par cet art ancestral. Il permettra, par la même occasion, de former des jeunes sans emploi à la fois aux techniques de collecte des éléments culturels relatifs aux savoir-faire traditionnels selon les normes de l’UNESCO et, aussi, aux techniques de montée et de maîtrise du cheval selon la tradition.

Dans le cadre de ce projet, quatre experts formateurs encadreront dix-huit jeunes stagiaires, six dans chaque région, de préférence de niveau académique supérieur et sans emploi, parmi les jeunes ayant déjà essayé d’intégrer le domaine de l’équitation traditionnelle.

Pendant le mois 1, il sera procédé à la sélection des 4 experts formateurs, des 3 coordinateurs-facilitateurs régionaux (appartenant à des associations locales) et des 18 stagiaires dont 3 seront chefs d’équipes.

Le mois 1 prévoit un cycle de formation théorique préliminaire de 3 jours qui permettra aux jeunes sélectionnés de comprendre et l’esprit et les mécanismes de la collecte d’informations en vue de remplir les fiches d’inventaire normalisées obéissant aux normes de l’UNESCO selon la Convention de 2003 et dans le respect de celle-ci. 

À partir du mois 2, le travail de collecte et de formation démarrera dans les régions.

Pour chaque élément identifié, le travail d’inventaire sera consigné sur une fiche d’inventaire normalisée fournie par un expert PCI. L’inventaire des différents éléments de patrimoine identifiés doit être mené avec le consentement préalable, libre et éclairé des communautés et en collaboration avec ces dernières. C’est pourquoi tous détenteurs de savoirs et savoir-faire traditionnels questionnés fourniront préalablement un document attestant de leur volonté dans ce sens. Chaque fiche d’inventaire sera accompagnée de l’ensemble de l’iconographie nécessaire : documentation, enregistrements sonores, photos, vidéos, etc. Cette iconographie sera intégralement numérisée ou produite directement dans un format numérique exploitable ultérieurement pour l’inclusion dans une base de données consultable sur Internet. De plus, l’ensemble des informations recueillies (tous formats confondus) seront datées de manière précise et renseignées quant à leur provenance géographique de manière à permettre la géolocalisation ultérieure de l’ensemble des informations collectées sur Internet. Les fiches d’inventaire serviront de point de départ à l’élaboration de listes d’éléments lesquels seront consignées dans un registre. Ce registre sera ensuite édité en tant que brochure au format pdf. Tout le travail d’inventaire devra donc être intégralement consigné sur support numérique incluant toute la matière élaborée et recueillie : textes, images, vidéo, etc.

Toutes les semaines, la matière collectée devra être consignée dans une base de données numérique créée à cet effet. Ceci permettra, outre l’élaboration progressive de l’inventaire, d’effectuer un travail de suivi, d’évaluation et d’ajustement des régions les unes par rapport aux autres.

Une réunion d’évaluation collective sera organisée tous les deux mois.

Le mois 12 sera réservé à la finalisation de l’inventaire et une prestation de restitution des stagiaires.